Information pratique
Adresse : Av. de Barañáin, 23, 31008 Pamplona - Iruña
Route : Pampelune est Verte
Brochure : Pampelune est Verte
Après dix minutes à pied, depuis le Parc de la Vuelta del Castillo, en descendant Pio XII ou la Avenida Bayona, nous arrivons à l’un des parcs les plus singuliers de la ville. Conçu en 1997 par deux paysagistes japonais, le parc de Yamaguchi symbolise le jumelage entre Pampelune et la ville japonaise, évangélisée par San Francisco Javier, et qui donne son nom au parc.
Ce jardin typiquement japonais rend hommage aux quatre saisons et abrite 400 arbres et plus de 600 plantes, comme les cerisiers à fleurs, le ginko biloba,des érables, des chênes, des séquoias et des houx.
Dans ce parc se dresse le Planétarium de Pampelune, inauguré en 1993 pour la divulgation scientifique et astronomique. Sa coupole de projection, de 20 mètres de diamètre, est l’une des plus grandes du monde.
En collaboration avec la Mairie, le Planétarium a promu la construction du Jardin de la Galaxie en 2017. Exemple unique en Europe, il récrée la Voie Lactée à échelle réduite. Ses plus de 500 arbustes symbolisent ses millions d’étoiles, nébuleuses, nuages de gaz et même son présumé trou noir super massif central. Son diamètre de 30 mètres équivaut à 100.000 années lumière : Le système solaire rentrerait largement dans chacune de ses petites feuilles !
S’il est vrai que pendant des siècles c’est la Voie Lactée qui a guidé les pèlerins vers Compostelle - Campus Stellae - c’est à présent le Chemin de Saint-Jacques qui, après avoir visité le Jardin de la Galaxie, nous invite à continuer la promenade vers les campus des deux universités de Pampelune.
L’expansion de la ville vers le sud a su combiner des zones urbaines et de vastes parcs et jardins en bordure des rivières Elorz et Sadar. À cet endroit, se trouvent en outre les deux campus de la ville, ou se mêlent des jardins ouverts sur la ville et des espaces d’art.
Le Campus de la Universidad de Navarra à été construit en 1952 selon le modèle des campus anglo-saxons. Dans ses zones de jardin on trouve plus de 4.000 arbres et arbustes de différentes espèces comme les magnolias, séquoias, érables, ginkgo biloba, cèdres et peuplier noir d’Italie. Parmi les édifices du campus à souligner l’édifice central, le plus ancien de tous et siège du rectorat. L’édifice le plus récent est celui qui abrite le Musée de l'Université de Navarre avec des œuvres d’Oteiza, Kandinsky, Picasso, Tapiès ou Rothko.
Conçu par l’architecte navarrais Francisco Javier Sáenz de Oiza, le Campus de la Universidad Pública est remarquable pour sa fonctionnalité et ses zones vertes. Sa promenade centrale reproduit les dimensions du Paseo Sarasate et on y remarque
l’édifice de la Bibliothèque, de style d’avant-garde, couvert d’une grande voûte de 20 mètres de diamètre. Nous y trouvons plus de 80 espèces différentes d’arbres des cinq continents, comme acacias, magnolias, palmiers et cèdres de l’Atlas.
ROUTE DES PARCS ET JARDINS DE PAMPELUNE
L'itinéraire commence au parc de la Media Luna, traverse les Jardins de la Taconera, la Citadelle et le Parc de la Vuelta del Castillo pour terminer au Parc de Yamaguchi et au Jardin de la Galaxie. Dans le parc de la Media Luna, vous trouverez les arbres suivants :
Pannean 19. Le lac
Dans la culture du jardin japonais, le lac représente le calme dans la maturité de la vie. La pagode, le pont et la végétation se reflètent dans ses eaux paisibles. Les oiseaux apprécient l'abri et la nourriture qu’ils trouvent autour de cette nappe d'eau.
Panneau 20. Prunus serrulata - Cerisier japonais
Le cerisier est l’acteur principal des jardins japonais. Cette variété se distingue pour sa longue floraison qui, curieusement, commence timidement en automne pour finir luxurieuse au printemps.
Panneau 21. Taxodium distichum - Cyprès chauve
Originaire du Sud-est des États-Unis, il pousse dans les zones inondées. Ses racines aériennes émergent du sol à la recherche d’air. Ce conifère, un des rares à perdre ses feuilles, offre des couleurs spectaculaires en automne.
Panneau 22. ARBRES GÉANTS. Ginkgo biloba - Ginkgo et "Sidi Abd el Mohame", le roi d'Asie
Cet arbre préhistorique est un véritable fossile vivant. Ses feuilles en éventail étaient autrefois utilisées comme billets ou monnaies d'échange.
Apprécié pour sa beauté et sa résistance à la pollution.
Panneau 23. ARBRES GÉANTS. Salix babylonica - Saule pleureur et "Esther Ab Arata", la reine d’Asie
L’Asie est le continent d’origine d’Esther Ab Arata et du saule pleureur. Ce bel arbre de la Chine septentrionale s'adapte bien à tous les espaces humides. Son port tombant est très apprécié car il permet de créer des abris charmants près des pièces d’eau.
Panneau 24. Sequoiadendron giganteum - Séquoia géant
Grand arbre, entre 50 et 80 mètres de haut, à la forme conique et au feuillage squamiforme très dense et régulier. Il s’agit des plus grands arbres du règne végétal, dont chaque spécimen peut donner jusqu'à 1500 stères de bois.
Panneau 25. Liriodendron tulipifera - Tulipier de Virginie, Arbre aux tulipes
Pouvant atteindre les 35 mètres de haut, ce grand arbre fleurit en mai. Ses grosses fleurs jaune pâle ressemblent à des tulipes. Il se distingue avant tout par ses grandes feuilles, uniques par leurs quatre lobes et leur extrémité tronquée. En automne, ses feuilles virent du vert au doré. Il est très apprécié par les abeilles.
Les oiseaux qui survolent la ville
- Le faucon crécerelle est le principal ennemi des moineaux et d’autres petits oiseaux. Il se distingue pour son habileté à s’emparer des oiseaux en cage à sa portée sur les balcons et les fenêtres, et à les dévorer sur place.
- En mai ou en juin, au début de la nuit, il est habituel d’entendre un son aigu et constant, qui se répète à des intervalles de quelques secondes, dans les parcs et les avenues boisées. C’est l’appel du petit-duc scops, petit rapace nocturne qui se tait et reste immobile quand on s’approche de lui.
- Le martinet se nourrit et dort sans arrêter de voler, il est infatigable ! Il aime vivre en ville. À Pampelune, on le voit de mai à août.
- Le merle noir aime sauter sur l’herbe et chanter au coucher du soleil, émettant des notes de flute extraordinaires.
- Le rouge-gorge est trapu et se distingue par son bavoir rouge-oranger.
- Vous reconnaîtrez le serin cini par sa couleur jaune citron, et il est habituel de le voir en haut des arbres.
LES NICHOIRS
Au jardins de la Taconera, à la « Vuelta del Castillo », à Yamaguchi et sur la Promenade fluviale, il y a des nichoirs destinés à attirer les populations d’oiseaux.
Il y en a pour les faucons crécerelles, les petits-ducs et les oiseaux de petite taille, comme c’est le cas des moineaux.