Histoire
Ses origines remontent à l’époque où Oviedo était la capitale du Royaume des Asturies. Par crainte des razzias des musulmans, la plupart des reliques des villes frontalières furent emmenées à Oviedo. Plus précisément, Alphonse II, dit le Chaste, fit construire la Chambre Sainte dans l’ensemble cathédral de San Salvador pour leur garde, créant une collection de reliques presque aussi importante que celle qui se trouvait dans la ville de Rome. Oviedo devint ainsi un centre de pèlerinage important. De ce fait, quand les pèlerins qui traversaient la Meseta arrivaient à Léon, ils se dirigeaient au nord pour franchir le col de Pajares et descendre à Oviedo car, comme il était dit à l’époque, « qui va à Saint-Jacques sans voir le Saint Sauveur (à Oviedo) rend visite au serviteur (l’apôtre) et non pas à son Seigneur (le Christ). »
C'est ainsi que naquit le Chemin de pèlerinage du Saint Sauveur ou du Sauveur qui relie Léon à Oviedo. Ce sont près de 100 kilomètres, dont un tiers en montagne, actuellement bien signalisés et avec des auberges de pèlerins. Depuis Oviedo, les marcheurs peuvent avancer vers Compostelle sur le Chemin Primitif ou bien se diriger vers la côte à Avilés pour ensuite rejoindre le Chemin du Nord.
INFORMATIONS POUR LE PÈLERIN
Le Chemin du Sauveur est sans doute le plus montagneux et présente un plus haut niveau de difficulté que d’autres, y compris le Chemin Primitif. Il est idéal pour les personnes habituées à marcher dans la montagne.
Dans la Cordillère Cantabrique, la neige et le brouillard sont habituels en hiver. Il convient donc de consulter les prévisions météorologiques et d’emporter un équipement adapté.