CHEMIN DU NORD

Le Chemin du Nord a préservé sa vitalité jusqu’au XVIIIe siècle. Il attirait non seulement des pèlerins français, basques, cantabres et asturiens (suivant les territoires qu’il traverse), mais également des fidèles venus d’Angleterre, des Flandres, d’Allemagne ou de Scandinavie (voie maritime), profitant des principaux ports côtiers. De nos jours, on considère que cet itinéraire commence à la frontière avec la France de la baie de Txingudi à Irun, tandis que certains entament le chemin dans la ville d’Hondarribia, en passant par Saint-Sébastien, Bilbao, Santander, Gijón, Avilés et Ribadeo. Avant d’arriver à Gijón, on peut se dévier à Oviedo pour visiter les reliques de la Chambre Sainte de la cathédrale, également d’un grand attrait.

En 2015, le Chemin du Nord a été classé au patrimoine mondial par l’UNESCO, de même que le Chemin Primitif ; c’est la plus grande reconnaissance qu’un bien culturel peut recevoir. De plus, il traverse des paysages classés réserve de biosphère, comme c'est le cas des environs de la rivière Eo ou des Terras do Miño, entre autres.

Certes, c’est l’un des Chemins de Saint-Jacques de la péninsule qui compte le plus grand nombre de montées et descentes en raison de l’orographie montagneuse, mais ce ne sera pas un grand problème pour les randonneurs qui ont l’habitude de marcher.

Le Chemin du Nord peut être fait à vélo. On peut rencontrer des inconvénients sur le terrain, mais ils sont rares et on peut toujours chercher des routes ou des chemins alternatifs.

Comme c’est une zone touristique, il y a un large éventail d’hébergements pour passer la nuit et l’offre d’auberges privées de pèlerins est de plus en plus importante.