L'encierro et Hemingway

"L’encierro, c'est ça. Les amateurs ont le droit de lutter contre le taureau, mais sans armes, c’est une possibilité que Pampelune offre durant les festivités de San Fermín" - Ernest Hemingway-

Le 7 juillet 1923, Hemingway et son épouse Hadley virent quelque chose qu’ils n’auraient jamais imaginé. Ils sortirent au balcon de la pension de la Calle Eslava et furent surpris par la foule qu’il y avait dans les rues. Ils venaient de découvrir quelque chose qui les surprenait et qui accrocha Hemingway immédiatement. C’était l’encierro. Le 18 juillet 1923, l’écrivain raconta que tous les matins, le troupeau de taureaux, "sur la rue principale", arrivait à la place précédé de jeunes qui couraient. Tout ce groupe semblait "aller à l’enfer" avec les taureaux qui "essayaient de les attraper".

"Un torrent humain », tel qu’il le qualifia dans l'article du 27 octobre 1923, dans lequel il détaillait le parcours de l’encierro : « Ils observaient tous l’enclos en bois long et étroit qui allait de l’entrée de la ville aux arènes. Cet enclos était une barrière double en bois sous forme de ruelle qui commençait dans la rue principale du village pour déboucher dans les arènes, mesurant près de deux-cent-cinquante yards de long. Il y avait un grand tumulte de chaque côté".

Dans le roman "Pour qui sonne le glas", le personnage Robert Jordan tire sur un jeune milicien carliste originaire de Tafalla durant la bataille de Ségovie, et en le regardant, il pense : "Je l’ai probablement vu courir devant les taureaux dans les rues durant les festivités de Pampelune".

INFORMATION PRATIQUE

Quand : du 7 au 14 juillet

Heure : 8:00

Distance : 848,6 mètres de parcours

Durée approximative : 2 minutes

Web: L'encierro et l'encierrillo