CHEMIN DE MADRID

DÉPART : MADRID

ARRIVÉE : SAHAGÚN

DISTANCE : 321 Km.

Cet itinéraire jacquaire qui commence dans la ville de Madrid traverse les provinces de Ségovie et de Valladolid pour aboutir à Sahagún, dans la province de Léon, où il rejoint le Chemin Français.

Ce n’est pas un chemin très fréquenté ; il est donc parfait pour les pèlerins qui souhaitent faire la route en solitaire et sans trop de monde. Son trajet traverse la Sierra de Guadarrama à travers le col de Fuenfría, où il atteint une altitude de 1796 mètres, pour continuer dans une ancienne voie romaine jusqu’en Castille.

En 1996, « l’Asociación de Amigos de los Caminos de Santiago de Madrid » (l’association des amis des Chemins de Saint-Jacques de Madrid) a récupéré et signalisé cette voie de pèlerinage qui était déjà documentée au XVe, au XVIe et au XVIIe siècle.

Histoire

Une fois de plus, grâce aux infrastructures romaines des voies, le Chemin de Madrid longe le tracé de la voie XXIV de l’Itinéraire d’Antonin, reliant ainsi la capitale d’Espagne à Ségovie, Valladolid et Simancas, pour rejoindre le Chemin Français à Sahagún. La plupart des pèlerins madrilènes proviennent de la paroisse de Saint-Jacques, l’une des six paroisses historiques de Madrid, où ils reçoivent la bénédiction pour la route. À partir de là, ils traversent la Sierra de Guadarrama par le chemin de transhumance millénaire, jadis également utilisé par les moissonneurs galiciens. Ces moissonneurs étaient des ouvriers agricoles qui, chaque été, voyageaient avec leur balluchon et leur faucille de la Galice aux hameaux de Castille-et-Léon et de Castille-La Manche pour la moisson du blé.

L’utilisation de ce chemin comme itinéraire jacquaire est documentée à partir du XIIe siècle, c’est-à-dire, à partir du Siècle d’Or des pèlerinages, suite au repeuplement des régions au sud du fleuve Douro. La quantité de pèlerins sur cette route aurait augmenté à partir de 1561, après que le roi Philippe II eut fait de Madrid le siège permanent de la Cour.

INFORMATIONS POUR LE PÈLERIN

La majorité du tracé est plate, bien signalisée, longeant des chemins et des pistes de terre suffisamment larges pour les parcourir à vélo.
Les communes principales ont une grande offre d’hébergements dans des hôtels et dans des auberges, tant publiques que privées