Photographie gracieusement fournie par l’Office de Tourisme de Saint-Jacques de Compostelle
INFORMATIONS
PROVINCE : La Corogne
COMMUNAUTÉ AUTONOME : Galice
DISTANCE JUSQU’À SAINT-JACQUES : 0 km
Site web municipal
OFFICE DE TOURISME
Rúa do Vilar, 63
15705 Santiago de Compostela
Tél. : + 34 981 555 129
e-mail : info@santiagoturismo.com
Site web
LIENS UTILES
TÉLÉPHONES D’INTÉRÊT
- Centre de santé : 981 950 000
- Protection civile : 981 542 323
FESTIVITÉS ET ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX
- Xenerais da Ulla : carnaval rural traditionnel. La date de célébration peut varier.
- Magostos y castañas en las calles (littéralement, « Magostos et châtaignes dans les rues ») : novembre
Chef-lieu de la Galice, elle est classée au patrimoine mondial pour la beauté et la conservation de ses monuments et car c’est la ligne d’arrivée du Chemin de Saint-Jacques. C’est la route millénaire de pèlerinage qui, dès le IXe siècle, a fait de cette enclave le lieu d’apogée de la foi et de la pensée occidentale.
Elle est entre les forêts luxuriantes du Nord-ouest espagnol et les rías galiciennes. À l’origine, c’était un lieu de passage au bord d’une voie romaine, mais la découverte du tombeau de Saint-Jacques l’Apôtre, au début du IXe siècle, la transforma en un lieu de culte. Une cathédrale de style roman y fut construite, puis des éléments de style Renaissance et baroque y furent plus tard ajoutés. De plus, on y trouve de très beaux monastères, des hôpitaux de pèlerins, des églises et des demeures majestueuses.
Comme c’est la dernière ville du Chemin, l’hospitalité est une qualité très présente dans tous ses recoins.
SERVICES
INCONTOURNABLES
- Cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle : au IXe siècle, le Roi Alphonse II des Asturies, dit le Chaste, et l’évêque Théodémir, firent construire le premier sanctuaire sur le tombeau de Saint-Jacques. À la fin de ce même siècle, Alphonse III, dit le Grand, y fit construire une basilique bien plus belle que le Vizir musulman d’Al-Andalus Almanzor détruisit en 997. Il ne profana pas le tombeau de l’Apôtre mais s’empara de la cloche, qui fut transportée jusqu’en Cordoue par des prisonniers chrétiens. Après que Ferdinand III de Castille eut vaincu les Musulmans en 1236, un groupe de prisonniers islamiques la transporta de retour deux siècles plus tard. Vers l’an 1000, la cathédrale fut reconstruite par Alphonse V mais comme elle était devenue trop petite, les travaux d'agrandissement commencèrent en 1078, sous l’égide de l’évêque Diego Peláez. Une partie fut consacrée en 1105 et le reste en 1211. De nouveaux travaux y furent menés au cours des siècles suivants pour compléter la façade baroque datée du XVIIIe siècle et qu’Antonio Monroy commença à créer en 1715 sur l’ancienne cathédrale dont on peut encore admirer le célèbre Porche de la Gloire.
- Praza do Obradoiro : c’est le centre monumental de Saint-Jacques de Compostelle. Son nom en galicien semble se référer aux ateliers de tailleurs de pierre qui participèrent à la construction de la façade baroque de la Cathédrale présidant la place et accueillant les milliers de pèlerins qui y arrivent par le Chemin de Saint-Jacques.
- Pazo de Raxoi : en face de la façade ouest de la Cathédrale. L’archevêque Raxoi le fit construire en 1766 pour servir de logement aux enfants du chœur et du séminaire. La longue façade ouverte aux élégantes arcades dote l’ensemble d’une horizontalité très marquée. En plein milieu de la façade, on peut voir un fronton avec un relief de marbre représentant la bataille de Clavijo, couronné par la statue équestre de Saint-Jacques. À l’intérieur, l’escalier rococo attire particulièrement l’attention. De nos jours, c'est le siège de la Mairie de Saint-Jacques de Compostelle, ainsi que du Consello da Cultura Galega et de la Présidence du Gouvernement de la Junte de Galice.
- Musée des Pèlerinages et de Santiago : il occupe le bâtiment de l’ancienne Banque d’Espagne qui a fermé ses portes en 2004. Il est situé sur la Plaza de Platerías, à quelques mètres de la façade sud de la Cathédrale. Au rez-de-chaussée, il y a 5 arcades sur des colonnes. À partir du grand lanterneau du deuxième étage, on peut admirer la basilique de Saint-Jacques avec son impressionnante Tour de l’Horloge, ainsi qu’une bonne part de la vieille ville. La rénovation est l'œuvre de Manuel Gallego Jorreto, l’un des plus prestigieux architectes galiciens. La Médaille d’Or de l’Architecture lui a été décernée en 2010.
- Monastère et église de San Martiño Pinario : c’était le plus influent et le plus grand de tous les monastères bénédictins en Galice et le deuxième plus grand d’Espagne derrière l’Escurial. Son musée inclut la visite de l’église, où l’on peut admirer son autel baroque et les stalles de ses chœurs (celle du chœur supérieur est de style Renaissance du XVIIe siècle et appartenait jadis à la Cathédrale). De plus, le long de plusieurs salles, on peut admirer sa collection de peinture, sculpture, orfèvrerie, vestiges archéologiques, etc., ainsi que des objets qui témoignent de la vie quotidienne des moines qui y vivaient.
- Hostal dos Reis Católicos : le bâtiment du Parador actuel fut construit en 1501 sous les ordres des Rois Catholiques pour la prise en charge des malades et des pèlerins du Divino Xacobe, comme on peut lire sur l’inscription latine le long de la frise supérieure du portail. Il a un très beau portail plateresque entouré des armoiries de Castille. Sur la frise de la porte, on peut voir les silhouettes des douze apôtres l’une à côté de l’autre. Sur les pendentifs au-dessus de l'arc, on voit les médaillons affichant le buste de la Reine Isabelle et du Roi Ferdinand. Au-dessus de la frise se trouve la fenêtre de la Chambre Royale, réservée aux monarques, entourée des images de Jésus-Christ, de la Vierge, de Saint-Jacques, de Saint-Jean l’évangéliste et de Saint-Paul. La corniche est ornée d’une chaîne minutieuse sur laquelle ressortent des gargouilles grotesques et obscènes. L’espace intérieur est en plan rectangulaire avec quatre cours. L’hôtel abrite une très belle chapelle ogivale classée monument national en 1912. La partie la plus intéressante de cette chapelle est la croisée du transept, accessible par un beau treillis de fer.
- Parc de La Alameda : un espace très accueillant qui se compose de trois parties bien distinctes : le Paseo de la Alameda, la carballeira (« rouvraie ») de Santa Susana et le Paseo de la Herradura. Son emplacement privilégié lui a valu d'être le jardin urbain principal, également distingué par la grande variété et la qualité de ses espèces d'arbres et de plantes ornementales, comme par exemple, l’ensemble de rouvres, les eucalyptus splendides ou la pergola avec les vues des marronniers sur le Paseo de la Herradura.
- Cidade da Cultura de Galicia : un grand centre culturel avec un programme très varié comprenant plusieurs musées, une bibliothèque, une hémérothèque, un opéra et des centres d’études et de recherche. Le projet architectural d’Eisenman propose un bâtiment topographique où les toitures ondulées des différents bâtiments évoquent le relief du mont Gaiás, creusé par de profondes crevasses à travers lesquelles on circule pour accéder aux différents volumes. La taille formidable de ce complexe, aux mêmes dimensions que la vieille ville de Compostelle, son architecture très riche et sa grande offre culturelle, comblent la volonté de Saint-Jacques d’être une référence incontournable du circuit culturel international.
TRACÉ O PEDROUZO - SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE
- Monte Pedroso : le Monte Pedroso, à l’ouest, est le plus emblématique de la ville. Il est toujours bon d’y monter, surtout au coucher du soleil, car c'est à ce moment-là que les derniers rayons dorés du soir se reflètent sur le temple. De la ville, on accède au sommet en une belle promenade de 40 minutes à partir de Ponte Asén, au parc de Galeras.
- Parque de la Granxa do Xesto : sur le flanc du Monte Pedroso se trouve la Granxa do Xesto, un espace vert public moitié parc urbain, moitié forêt, avec des lacs artificiels et une cafétéria en bois très paisible qui offre de belles vues sur la ville.