Histoire
De tous, c'est le seul chemin qui ne mène pas au tombeau de l’apôtre. Tout au contraire : il commence justement à Compostelle ! L’existence de ce chemin particulier trouve son origine au Moyen Âge ; après avoir complété leur périple, les pèlerins souhaitaient poursuivre leur chemin pendant quelques jours vers l’ouest pour arriver à la fin de la Terre : Finisterre. De plus, cette zone a toujours été entourée de mystère, de mythologie, de symbolisme et de toutes sortes de croyances et de rites, la dotant d’un attrait sans pareil.
La fin du monde est tellement attrayante que, de nos jours et derrière le Chemin Français, c'est la voie de pèlerinage la plus fréquentée, ayant même ses propres certificats de pèlerinage. Et en fait, il s’agit d’un chemin saint pour la grande dévotion au Saint Christ de Fisterra et à la Vierge de la Barque, à Muxía. En particulier, cette dernière dévotion provient de la tradition selon laquelle la Vierge Marie aurait voyagé dans une barque de pierre jusqu’à ce recoin pour encourager Saint-Jacques dans sa prédication dans la Péninsule.
INFORMATIONS DU PÈLERIN EN NAVARRE
Sur cet itinéraire, on trouve des auberges de la Xunta et des auberges municipales, ainsi que des auberges privées, la plupart ouvertes tout au long de l’année. On y trouve également de nombreux hébergements conventionnels, dont plusieurs hôtels et pensions.
Quant au climat, on peut faire le chemin en toute époque de l’année car les températures ne sont pas extrêmes, mais il ne faut pas oublier que c'est une région très pluvieuse et les jours de tempête, le vent est souvent fort.
Une autre particularité de ce chemin est l’existence de deux certificats qui attestent de la réalisation de ce chemin, puisque la « Compostela » n’est obtenue qu’à l’arrivée à Saint-Jacques. Il s'agit de la « fisterrana » et de la « muxiana », qui sont obtenues aux offices de tourisme et dans les auberges municipales à la fin du parcours.